vendredi 9 juillet 2010

Intermède 2

Point sur l’éthologie terrestre

Elle est restée longtemps au firmament des idées. Puis avec la création du blog MANET, elle a baissé d’un cran mais d’un cran seulement et elle n’est pas encore visible sur Terre, terme de sa destination.
Maintenant, il y a débat. D’un côté, une vision de l’Univers où l’ensemble des humains est réduit à un grain de matière invisible mais qu’il faut bien traiter, et, de l’autre, le dernier reflet d’une histoire de deux poussières de poussières à qui il reste un pouillième de nanosecondes à vivre mais qui estiment qu’ils sont, chacun, le centre de l’univers. Cela paraît inconciliable même si cet hyperminimalisme est la bonne réponse de la bergère au berger qui prétend ne se mouvoir que dans l’hypermaximalisme.

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Nous avons traité dans le 19° entretien le rôle de la croyance dans l’étouffement des énergies d’une personne. Tout groupe quel que soit son rôle et son importance aurait pour résultat, si l’on n’y prend garde, de secréter des croyances sur sa prééminence sur les personnes qui le constituent. Si l’on n’y prend garde et si l’on ne réagit pas, nous nous faisons alors le porte-parole de notre propre négation. Que faire ? Cela paraît inexorable. Non. Tout d’abord, il ne faut pas prendre pour argent comptant nos idées destructrices de nous-mêmes. Nous sommes uniques et rien ne peut nier ce caractère unique. Il faut ensuite faire appel aux autres : leur demander de l’aide, des conseils et des avis car paradoxalement chacun aime aider, conseiller et donner des avis laors que c’est le contraire qui nous paraît évident. Tous ne souhaitent pas aider la même personne. Il y a des choix judicieux à faire et savoir se dire « un de perdu, dix de retrouvés ».

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Est-il alors possible de faire une synthèse entre l’éthologie terrestre et cette pensée. Certainement. Selon l’éthologie terrestre, la Vie n’existe pas mais seuls existent les vivants. Pour elle, biologie égale psychologie c’est-à-dire que si chaque vivant est unique biologiquement, il l’est aussi moralement. Comme c’est au niveau du vivant que se fait l’évolution, si elle écrase le vivant, un autre prendra la place et si au contraire, elle le préserve, c’est lui qui donne naissance à un nouveau vivant confirmant en la reproduisant, la solidité de son espèce. Il est évident que tous les vivants ne gagnent pas physiquement ou moralement. Mais seuls les vivants qui font appel aux autres ont des chances de remporter une victoire même si tous ne sont pas vainqueurs. Tous les vivants qui n’y font pas appel, rencontre de grandes difficultés dans leur vie, dans leur évolution.

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